Adam Raga, un nom qui raisonne jusque dans les années 2000 de Lampkin.
Il est un peu plus de quatorze heures, l’heure fixée pour se retrouver à déjeuner, quand le Transporter rouge – certaines mauvaises langues plaisantes déjà à Gérone en faisant remarquer que le rouge gagne de plus en plus d’espace sur les TRRS, pour venir remplacer prochainement GasGas ?!! – d’Adam Raga débarque sur le parking d’un restaurant sur une aire d’Autoroute à Tona, la ville où l’officiel TRRS est établi depuis 2010. « J’habite un peu seul, à 50 km de mes parents » m’expliquera t-il un peu plus tard dans notre conversation, m’étonnant au passage qu’à 37 ans il fasse en premier référence de ses parents.
Vrai que vous l’avez lu dans le dernier numéro, son père a façonné son fils pour en arriver là où il est et que le personnage compte énormément pour lui. « C’est dur de trouver la bonne personne pour fonder une famille et en plus le sport de haut niveau n’est pas facile à concilier » ajoutera ensuite celui qui, comme la plupart des tops du trial, n’a pas d’enfants, exception notable de Fujinami, 39 ans, l’autre rescapé de l’ère Lampkin, champion du monde outdoor une fois, juste avant Raga. Ce qui ne m’empêchera pas de rencontrer l’amie d’Adam le soir venu en arrivant chez lui. Mais restons sur l’aire d’autoroute.
Gluten free
Raga a d’abord habité deux endroits avant de se fixer à Tona où il a « connu une fille », d’abord en location un an avant d’acheter une ferme avec ses dépendances pour animaux un peu plus bas en 2011. Je la découvrirai tout à l’heure, Adam n’est pas cachotier. « La région est parfaite pour s’entraîner, je suis juste au bord de l’autoroute, à mi-chemin de Barcelone qui est à 40 mn, de Gérone à 30 mn et de Manresa à 30 mn aussi (ville de l’usine TRRS, NDJ) ».