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5 minutes avec Loris Gubian

Après une course pleine de maîtrise, Loris Gubian s’est imposé de fort belle manière devant le public français, et recolle ainsi au championnat du monde Junior. Séparé de seulement trois points du leader Alexz Wigg, c’est le vent dans le dos que Loris aborde la seconde moitié de la saison.

Tout d’abord, ce GP de France à Maisse, c’était un beau trial ?

Oui, très beau trial avec des super-belles zones. Il y avait cinq ou six zones très sélectives où il fallait se battre pour faire la différence. J’ai gagné beaucoup de points dans les cinq premières zones en prenant mon temps, en laissant passer les autres le temps que les traces se fassent. Ca m’a bien aidé.

Comment as-tu vécu ce GP de France ?

Evidemment, j’avais à coeur de briller pour ce GP devant le public français, mais je ne me suis pas pris la tête pour autant. J’ai pris zone par zone et ça a plutôt bien fonctionné. Je suis d’autant plus content que ça n’a pas toujours été le cas ces dernières années en championnat du monde. A La Châtre comme à Boade, j’avais réalisé de mauvaises performances. Rouler à domicile, c’est jamais évident. Entre le public, Didier Valade l’importateur Sherco français, c’est vrai qu’il y a une petite pression supplémentaire à gérer et ce n’est pas forcément évident. Là, ça s’est super bien passé, je suis donc très content.

Cette fois, tu as su gérer cette pression ?

J’ai réussi un super premier tour. J’ai dû avoir un écart de dix points avec le deuxième, mais j’ai commis pas mal de petites erreurs au second qui auraient pu coûter cher puisque je finis avec 3 points d’avance sur Grattarola. J’ai arraché deux fois des flèches dans des zones faciles, et malgré ça j’arrive à gagner, donc c’est plutôt satisfaisant. En plus de ça, je reviens à seulement trois points d’Alexz Wigg au championnat. Si on calcule avec le X-2 (les Juniors peuvent retirer leurs deux plus mauvais scores de la saison), je ne suis plus qu’à un point derrière. J’avais huit points de retard en arrivant, donc c’est positif.

As-tu le sentiment d’avoir un peu fait craquer Wigg ?

Je pense qu’il a quand même pris un gros coup au moral, oui. On en a parlé un peu dimanche soir. En plus, on a appris qu’il aurait un problème au genou et pourrait se faire opérer, donc c’est clair qu’il n’est pas au mieux dans sa tête. Je suis surtout content d’avoir su profiter de sa petite contre-performance. Maintenant, il me reste à creuser l’écart en Italie et en République Tchèque.

Justement, l’Italie est dès ce week-end…

Oui. Je pars jeudi matin. On va être chez Mattéo Grattarola et chez le team TRW d’Alexz Wigg. Ca va être encore un autre type de pression, parce que je pense qu’il va y avoir pas mal de monde de chez TRW qui vont me suivre. C’est un nouveau challenge, mais c’est bien. J’ai hâte d’y être.

Tu abordes cette épreuve dans quel état d’esprit ?

Comme je le dis depuis le début de l’année, je prends course par course et zone par zone. Je ne veux pas brûler les étapes pour le moment. Evidemment, comme Wigg j’ai envie d’être champion du monde et vu les points d’avance que l’on a sur les autres, ça va se jouer entre nous deux. Mais le chemin est encore long, il reste cinq épreuves, rien n’est fait. Je pense qu’Italie et République Tchèque vont être le tournant du championnat.

Comment ça s’est passé avec ton suiveur ?

Très bien. C’est Benjamin Delamotte qui m’a suivi en France vu que mon suiveur habituel s’est blessé au genou et sera indisponible toute la saison. L’avantage avec Ben, c’est que l’on se connait très bien, on a déjà travaillé de nombreuses années ensemble. Ca s’est toujours bien passé entre nous, on forme une bonne équipe !

Parfait Loris, merde pour dimanche en Italie.

Ok, à plus.

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